Assurance Maladie du Frontalier en Suisse

Vous travaillez en Suisse et résidez en France ou dans tout autre pays de l’UE ? Cela fait de vous un frontalier ! Attention, ce statut modifie en profondeur le rapport à votre assurance maladie
obligatoire.

Voyons en détail les choix à faire et les démarches à suivre pour votre assurance maladie frontalier.

Une nouvelle assurance maladie frontalier dès le premier jour

Dès votre premier jour de travail en tant que frontalier, votre ancien régime obligatoire (ex : la Sécurité Sociale pour les français) cesse de fonctionner car vous travaillez dans un pays étranger. Vous allez dépendre d’un nouveau régime obligatoire.

Votre carte Vitale continuera d’être prise en compte mais, vous ne devez plus l’utiliser avant d’avoir régularisé votre situation!

Vous ne pouvez pas être un frontalier sans assurance maladie. Si vous ne vous assurez pas, vous êtes hors-la-loi aussi bien du point de vue de la Suisse que de votre pays de résidence.

S’assurer relève de votre propre initiative. Votre employeur ne s’en occupera pas !

Résident français : vous avez le choix entre les régimes LAMal frontalier et CMU

Vous avez 3 mois pour choisir votre assurance maladie frontalier, c’est ce que l’on appelle le droit d’ option.

Ce droit d’option est la possibilité de choisir entre deux régimes obligatoires d’assurance santé :

Le choix que vous faites s’applique dès votre premier jour d’activité en Suisse (ou votre premier jour d’arrivée sur le territoire étranger pour les Suisses qui se domicilient dans un autre pays).

Ne pas faire son choix rapidement n’est pas une économie. Vous devez payer votre assurance dès le premier jour; si vous traînez, la première facture qui cumulera les arriérés risque d’être salée !

Le choix que vous allez faire est irrévocable : vous ne pourrez pas revenir dessus. C’est pour cela que le frontalier doit bien penser sa décision, LAMal frontalier ou CMU?.

Contrairement à la France, la Suisse délègue la gestion de la couverture santé obligatoire à des assureurs privés. Il en existe une vingtaine pour les frontaliers.